Réunis autour de la conseillère exécutive en charge de l'éducation et de la formation, Antonia Luciani et du recteur de l'académie de Corse, Jean-Philippe Agresti, les acteurs de la formation professionnelle ont ouvert ces assise, qui se dérouleront entre Aiacciu, Corti et Borgu, entre le 2 et le 5 octobre. Ces assises doivent permettre de faire un état des lieux et d'afficher les axes à venir pour ces disciplines.
"Nous sommes face à des mutations, liées à la crise Covid, qui ont bouleversé le monde la formation et de l'entreprise et l'on voit qu'il y a un taux de chômage historiquement bas en Corse, il faut donc que notre appareil de formation soit plus adapté aux besoins des entreprises, détaille la conseillère exécutive. Aujourd'hui, ce sont plus de 200 personnes qui se sont rassemblées pour réfléchir à cette question et trouver les meilleures voies pour permettre aux jeunes Corses d'avoir des formations adaptées aux besoins actuels, tout en leur permettant de se projeter dans l'avenir. Ce que nous voulons, c'est anticiper les changements à venir dans le milieu de l'emploi."
Emmanuel Macron a fait de la formation son cheval de bataille en vue de la réindustrialisation de la France. En Corse, le vivier est là, les idées aussi et le but de ces assises est de les faire émerger.
"Il s'agit de créer des formations qui répondent à ces besoins sociaux et économiques, déclare Jean-Philippe Agresti. Il est important que nous puissions aller vers ce tissu d'entreprises : les PME et les TPE, afin de pouvoir échanger. C'est avec tous les acteurs publics et privés que nous arriverons à créer une carte des formations qui correspondent à un développement économique. Il nous appartient avec tous ces acteurs de montrer l'excellence de ces voies professionnelles. Aujourd'hui c'est par la volonté politique que nous changerons l'image de la formation professionnelle."
Les assises se poursuivent mercredi 4 et jeudi 5 octobre à Corti et Borgu.